Poème à toi maman
Les anges s’en vont lentement
Dans la nuit froide de la ville
Entends battre mon cœur maman
Ce cœur en vaut bien plus de mille
Puisque je t’aime éperdument
Je t’aime éperdument, ô père
J’ai perdu le sens de la vie
Je ne connais plus la lumière
Puisque l’Amour est mon envie
Mon soleil et ma vie entière
Ecoute battre mon cœur
Lorsque reviennent mes soupirs
Mon idole, mon âme-sœur
Retient mes souvenirs
Ecoute-le sans rancœur
Petit ange, toi qui m’écoute
Tu m’appartiens, je t’appartiens
Ensemble, nous faisons la route
Et dis-moi de ces petits riens
Qui consolent celui qui les écoute
Un tramway descend vitement
Trouant la nuit, cette nuit de verre
Où va mon cœur, silencieusement
Tes beaux yeux m’envoient leur lumière
Entends battre mon cœur maman
Ce matin, un être étrange
Vint près, tout près de mon cheval
C’était peut-être un petit ange
Exilé de ce monde banal
Où naissent ceux qui dérangent
Ses yeux, c’était tes jolis yeux
Son plumage, ta chevelure
Son message, les mots mystérieux
Qu’à mes oreilles tu murmures
Lorsque nous sommes seules toutes les deux
Dans la vallée, j’étais bohème
D’être arrivée jusque-là
Le vent criait un long poème
Au soleil, dans tout son éclat
A ce bel ange, j’ai dit JE T’AIME
Les mots s’en sont allés vers toi
Elodie ALPHONSINE
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